Effectivement, la position que vous décrivez est la plus "classique" car elle permet de couvrir facilement les deux moitiés de terrain et de placer un joueur en position offensive près du filet dès le début du point.
Le serveur devra rejoindre son partenaire au filet assez rapidement derrière son engagement ou dans l'échange au risque sinon de laisser un grand "trou" entre lui et son partenaire. C'est le seul point négatif de cette formation : elle oblige le joueur arrière à être offensif.

Néanmoins, dans l'objectif de "perturber" les adversaires ou de mettre en place un schéma tactique spécifique, le partenaire du serveur peut choisir une position de départ différente :

• "A l'australienne" : il se place dans le carré de service du même côté que le serveur. Les deux joueurs sont donc l'un derrière l'autre. L'autre côté est complètement "vide". Cette position perturbe le retourneur puisqu'il sait très bien qu'un des deux joueurs va se déplacer latéralement pour couvrir le côté vide, mais il ne sait pas lequel ! Généralement, dans ce cas de figure, le serveur se place avant de servir proche du milieu du terrain pour limiter la distance à parcourir lors de son service-volée.
• Australienne modifiée : le joueur au filet se place, accroupi, sur la ligne médiane. Ainsi, il peut très bien, juste après le service de son partenaire, partir vers un côté comme vers l'autre ou même rester au milieu ! Le serveur peut lui aussi monter au filet d'un côté comme de l'autre. C'est la version la plus utilisée au haut niveau.
• Sur la même ligne au fond de court : dans cette situation, le partenaire du serveur se place au fond de court. Il perd alors toute velléité offensive en début de point mais s'assure qu'un échange va se créer. On peut retrouver ce positionnement quand la qualité du service fait défaut, quand le retourneur est un formidable passeur, sur 2ème balle de service ou encore sur terre battue.

Tous ces placements "particuliers" ne s'improvisent pas dans un match. Il faut évidemment les travailler à l'entraînement pour que se créent des automatismes.